Dans le cadre de cette crise sanitaire inédite, les associations de protection de l’enfance ont été les grandes oubliées. L’Association pour le développement économique et social en Europe (Ades), dont le siège est situé à Prat-Bonrepaux, dans l’Ariège et qui gère douze établissements en direction de la protection de l’enfance et de l’urgence sociale sur quatre départements de la région a eu de très grandes difficultés pour équiper ses 250 salariés en termes de protections et de masques en particulier.

L’économie locale au secours de l’association

« Notre secteur n’a pas été reconnu comme prioritaire alors que nos professionnels travaillent au quotidien auprès des plus démunis », souligne Nicolas Gaddoni, directeur général d’Ades Europe.

Mais c’est sans compter sur le soutien de nos ressources locales ! Isabelle Saeur, à la tête de son atelier de couture Ô fil de soi, situé à Daumazan, a pu répondre en grande partie au besoin de l’association en confectionnant des masques tissus en suivant les directives de l’Association française de normalisation (Afnor).

« Son engagement est remarquable ! Elle, et toute son équipe, ont pu fabriquer de manière très réactive plus de 200 masques de grande qualité dans des délais exceptionnels. Tous les salariés d’Ades Europe les remercient chaleureusement », appuie Nicolas Gaddoni.

Pour Isabelle Saeur, venir au secours de l’association était logique. « Suite au manque de masques, et de par mon métier, il m’était évident de passer à l’action », indique Isabelle Saeur. Elle tient à saluer et remercier Anne-Marie et Jean-Paul, Sandy et Lola, lycéennes en métiers de la mode, au lycée Jean-Durroux de Foix ; Cathy, Jessica, Martine, Danny, Elisabeth, Sylvie et Yvelines, qui, dans l’ombre, l’ont assistée bénévolement. Ici la solidarité n’est pas un vain mot.

L’Association Ades Europe gère des établissements et services sur la région Occitanie. Elle accueille et accompagne des enfants, adolescents et adultes dans le domaine de la protection de l’enfance et de l’urgence sociale.

Affiliée à la Convention nationale des associations de protection de l’enfant (CNAPE), elle est reconnue d’utilité publique et agréée association nationale d’éducation populaire.

Crédit Article & Photo : La Dépêche