Le nombre de mineurs isolés étrangers ne cesse d’augmenter en France. En Haute-Garonne, il a plus que doublé en 4 ans. Le département qui doit les prendre en charge tente de faire face mais selon certaines associations, les moyens ne sont plus suffisants.
Ce sont souvent des enfants aux destins chaotiques… Chassés par la guerre, la pauvreté, les dictatures, ils arrivent en France, fracassés. Et surtout, seuls.
On les appelle des mineurs étrangers isolés et en France, leur nombre ne cesse d’augmenter. Le département de la Haute-Garonne n’échappe pas à cette augmentation. En 2018, il compte 971 mineurs isolés pris en charge par le conseil départemental : ils n’étaient que 400 en 2014, soit quatre ans plus tôt.
Le conseil départemental possède 17 centres d’hébergements, dans lesquels ces jeunes trouvent asile mais aussi accompagnement pour l’apprentissage de la langue française et l’orientation scolaire puis professionnelle.
Pour certaines associations humanitaires, les moyens pour accueillir ces jeunes ne sont plus suffisants.
En 2016, le tribunal de grande instance (TGI) de Toulouse avait donné au département de la Haute-Garonne un délai de quinze jours, sous peine d’astreintes, pour prendre toutes les mesures nécessaires en vue d’améliorer la prise en charge de 80 mineurs isolés étrangers (MIE).
Un avertissement à toutes les collectivités, pour rappeler l’interdiction de se soustraire à l’obligation de prendre en charge cette population.
Voir le reportage de Karine Pellat et Frédéric Desse, de France 3 Occitanie :