Est-ce un effet « secondaire » du (ou des) confinement ? Possible selon Michaël Ducrocq, le directeur de l’association d’insertion Mob 65, « on note que les gens ont, depuis le confinement, repris goût au vélo, que la mobilité douce a le vent en poupe. »

Certes, il n’occulte pas le « coup de pouce » de l’Etat, sous la forme d’une prime de 50 € pour faire réparer son vélo. « Bien sûr, ça joue, surtout pour les plus modestes, mais depuis le mois de mai, on voit venir des gens que l’on ne voyait pas avant, il y a un véritable engouement pour le vélo, je n’ai jamais vu ça. » La preuve, depuis le mois de mai, l’association croule sous les demandes de réparations.

« On en a déjà réparé plus de 700, et ça continue d’affluer », se réjouit-il. De partout, puisqu’outre les particuliers, Mob 65 vient de recevoir un don particulier d’une trentaine de vélos, de la part du Centre d’Education Renforcée Cairn-ADES Europe. « En fait, c’est un centre associé, le service d’accueil de d’urgence de Brassalaye, à côté d’Orthez, qui a collecté ces vélos », explique Malik Ihalline, le directeur du centre Cairn, « aussi, nous avons pensé nouer un partenariat avec Mob 65 que nous connaissions par ailleurs. Nous leur donnons ces vélos et, pour les réparer, ils vont engager un jeune de chez nous, qui va travailler avec leur mécanicien.

C’est une opération gagnant-gagnant, qui va permettre à un jeune de remettre le pied à l’étrier et à Mob 65 de continuer à promouvoir l’usage du vélo. » Oui, car ces vélos seront attribués à des associations caritatives, comme le Secours Populaire, les autres seront cédés pour une somme symbolique « à toutes les personnes qui s’engageront à aller travailler avec, » précise Michaël Ducrocq, tout à sa mission écologiste, en sus d’être solidaire.

Source et crédits : La Nouvelle République